Mot du Président

Elections ! Elections ! Les Charentais ont eu leur quota de votes ce semestre et le Conseil de l’Ordre y a participé (comme tous les trois ans).

La Charente a donc cinq nouveaux conseillers ordinaux, ayant accepté de se mettre au service de l’Ethique et des confrères. Ces élections témoignent de la confiance toujours renouvelée que vous accordez à l’institution ordinale. Je tiens à vous en remercier vivement et à vous assurer que nous continuerons à nous efforcer d’en être dignes.

Mais avant toute chose, il me faut exprimer la gratitude de l’Ordre et rendre hommage aux conseillers sortants : les Docteurs DUBOST, DUGAS, BELIN, SAINT-PAUL et MATHE-BESSALEM.

Ils ont, au cours de leur mandat, apporté au conseil leur compétence, leur disponibilité, leur sens de l’humanité, acceptant de sacrifier beaucoup de leur temps à notre institution, contribuant au bon fonctionnement de l’ordre. Les confrères et le Conseil leur doivent beaucoup de reconnaissance et un immense merci.

Pour ce qui est de l’Ordre, de nouvelles missions lui échoient régulièrement. Cela nécessite adaptation et compétence. Notre structure juridique nationale nous y aide précieusement. Malgré tout, et sans entrer dans la « cuisine interne » de l’ordre, je puis vous assurer que le département, dont nous sommes issus, constitue à nos yeux la pierre angulaire de toute décision. Il nous arrive ainsi de discuter/différer des propositions/modifications nous apparaissant « hors sol ». La réalité du terrain étant notre référence habituelle (pour évoquer le quotidien de l’activité du médecin).

Nous restons vigilants sur le bon usage des finances de l’Ordre (cf. mon courrier suite à l’inspection du département par la cour des comptes). En parallèle nous sommes force de proposition quant à une évolution utile des missions de l’Ordre (par exemple pour le disciplinaire).

Ceci pour vous assurer que, si la vie interne de l’Ordre n’est pas « un long fleuve tranquille », les motivations des actions du départemental sont ancrées dans le vécu du terrain. Cette façon d’être est d’autant plus importante, que nous sommes dans une mouvance législative, où le médecin disparaît au profit d’une nébuleuse décisionnelle difficile à saisir (celle des « professionnels de santé » qui serait soi-disant la réalité…).

L’unique réalité incontestable et quotidienne est que, en cas de problème, la seule personne mise en cause et poursuivie est le médecin (même si cela n’est pas de son unique fait mais d’une « équipe » …).

Comptez sur notre volontarisme et notre vigilance et prenez soins de vous et de ceux qui vous sont chers.

Bonnes vacances à tous.

Docteur Michel BACQUART.